Encyclopédies Thomassian

Nous écrire Mise à jour du 22 mars

PATTY (série hebdomadaire) - 32 pages

Cette première série de PATTY a connu 12 numéros, parus dans le courant de l’année 1976 mais sans qu’aucune date ne figure. Destinée à un public féminin, elle adaptait des bandes dessinées anglaises provenant de l’hebdomadaire PRINCESS TINA (qui deviendra simplement TINA en janvier 1973).

L’éditeur semblait inexpérimenté : impression et mise en couleurs peu réussies, lettrage maladroit, maquette manquant de lisibilité, sans compter les fautes d’orthographe !

La directrice de publication était Liliane Maurer, que l’on retrouve à la même époque (1975/76) aux commandes des éditions Skandia, pour des collections de cinéromans et de photoromans : FILM HORREUR, WESTERN et UFO. Elle éditait également le magazine L’IMPULSION.

PATTY était publié à Colombes, sous le simple label « Éditeur : Patty », tandis que les factures étaient émises au nom de « Ediscop-New Edition » ou encore « Diffusion du Lion d’Or » (voir nos reproductions).

BIBLIOGRAPHIE

N°1 à 12 :
Le petit monde de Pat (Patty’s World) – 3 pl. par numéro
Paru dans PRINCESS TINA. Scénario de Philip Douglas et dessins de Purita Campos (signé). Suite dans PATTY mensuel.
Le journal s’ouvre sur la série qui a fourni le titre de la publication : Patty, 13 ans, tente de comprendre le monde des adultes, incarné par sa grande sœur et sa mère.

N°1 à 12 :
Tout feu tout flamme (Problem Pony) – 24 pl.
Paru dans PRINCESS TINA du n°12 (18.3.1972) au n°26 (24.6.1972.). Dessins d’Edmundo Fernández Ripoll (signé Edmond). Reste à suivre au n°12.
Sophie a donné toutes ses économies pour acheter Flamme, le poney d’un bohémien. Mais il ne se laisse pas monter tant que Dicky, un chien errant, n’est pas à ses côtés. Sophie doit convaincre son père de garder le poney, puis elle doit faire face à la jalousie et à la méchanceté de Caroline, la fille des propriétaires de sa ferme.
Note : c’est cette série qui illustre la couverture du n°1 de PATTY.

N°1 à 12 :
Nina l’orpheline (Nita Nobody) – 24 pl.
Paru dans PRINCESS TINA du n°26 (28.6.1969) au n°48 (29.11.1969). Dessins de Jorge Moliterni. Suite dans PATTY mensuel.
Nina a passé toute son enfance dans un orphelinat en Floride. Elle découvre par hasard la photo d’une actrice dont l’étrange ressemblance lui fait penser qu’elle pourrait être sa mère. Elle s’enfuit pour tenter de la retrouver…

N°1 :
Claire et sa nouvelle famille (The Fashion Girl’s New Family) – 12 pl.
Paru dans PRINCESS TINA du n°45 (4.11.1972) au n°48 (25.11.1972). Dessins de Purita Campos.
Claire Belle est un jeune mannequin envoyé dans une petite ville pour une présentation de mode. Sa mère l’adresse à une amie mais celle-ci est absente. Du coup, Claire doit prendre en charge tous ses enfants et la tâche s’avère épuisante…

N°2 :
Elle détestait l’école ! (The Girl Who Hated School) – 12 pl.
Paru dans PRINCESS TINA du n°6 (5.2.1972) au n°11 (11.3.1972). Dessins de Rafael Ramos.
Un collège situé sur une petite île isolée accueille une nouvelle élève : Ingrid. Ignorant que son père cherche par ce moyen à la protéger, elle tente de s’échapper mais deux hommes la prennent en otage.

N°3 :
Une famille divisée (Family Divided) – 12 pl.
Paru dans PRINCESS TINA du n°35 (26.8.1972) au n°40 (30.9.1972). Dessins de Rodrigo Rodríguez Comos (signé Comos).
Les parents d’Angela sont séparés et se disputent sans cesse. Ils finissent par se réconcilier lorsque le père d’Angela, reporter, parvient à mettre un terme aux agissements d’un gang.

N°4 :
Rogues’ Gallery (Rogue’s Gallery) – 12 pl.
Paru dans PRINCESS TINA du n°50 (11.12.1971) au n°3 (15.1.1972).
Un cabinet de figures de cire est convoité par un homme mal intentionné.

N°5 :
Quelqu’un d’important (Second Best Me) – 12 pl.
Paru dans l’hebdomadaire SALLY du n°9 (6.3.1971) au n°12 (27.3.1971). Dessins de Juan Solé Puyal.
Janie nourrit des complexes face à une grande sœur brillante et admirée par tous.

N°6 et 8 :
Pas d’amis pour Cat (No Time for Tricia) – 18 pl.
Paru dans PRINCESS TINA du n°45 (4.11.1972) au n°53 (30.12.1972). Dessins de Santiago Hernández Martín.
Le père de Cath est nommé directeur d’une usine, mais sa mère se fâche avec l’un des responsables. À cause d’elle, Cath ne parvient pas à s’intégrer dans le club des jeunes, tous issus de familles d’ouvriers.

N°6 :
Le pigeon voyageur (JUNE du 16.12.1967 : Cupid Was a Pigeon – 3 pl.). Ce récit fait partie de la série « The Strangest Stories Ever Told ». Dessins de Stanley Houghton.
Note : seconde parution anglaise dans TINA n°7 (17.2.1973).

N°7 et 9 :
L’héritier de Roxcliffe (Heir to Roxcliffe) – 24 pl.
Paru dans PRINCESS TINA du n°9 (27.2.1971) au n°20 (15.5.1971). Dessins de Jean Sidobre (signé).
Anita hérite d’un vaste domaine qui lui appartiendra dans six mois, le jour de ses dix-sept ans. Son oncle et sa tante cherchent par tous les moyens à lui faire quitter les lieux afin d’en devenir les propriétaires, ainsi que le stipule une clause du testament.

N°8 :
La solitaire (No Boys for Debbie) – 3 pl.
Paru dans TINA n°1 (5.1.1974). Dessins de Rodrigo Rodríguez Comos.
Marie finit par obtenir l’autorisation de sortir avec un garçon, grâce à sa tante : « Les mères n’attachent pas d’importance à ce que leurs filles sortent lorsqu’elles connaissent les garçons ».

N°10 :
Marché de fantôme (Ghost’s Bargain) – 12 pl.
Dessins de Dudley Wynne ?
Sabine se rend chez son oncle, le duc de Battam, qui vit dans un manoir hanté. Le fantôme des lieux doit rester sur Terre jusqu’au jour où il pourra rendre à la famille toute sa fortune qui a disparu.

N°11 et 12 :
Le monde du temps perdu – 20 pl. (Tessa and the Time People – 18 pl.).
Paru dans TINA du n°8 (24.2.1973) au n°14 (7.4.1973). Dessins d’Edmundo Fernández Ripoll (signé Edmond).
Nathalie se trouve projetée dans un monde parallèle menacé par une comète. Elle a pour mission de la détruire.

N°12 :
Le rocher mystérieux (JUNE du 9.12.1967 : The Gypsy Rock – 3 pl.). Ce récit fait partie de la série « The Strangest Stories Ever Told ». Dessins de Bill Mainwaring.
Note : seconde parution anglaise dans TINA n°8 (24.2.1973).

À noter une bande humoristique en dernière page : Kiki (Five Minute Wanda).

PATTY (série mensuelle) - 68 pages

Au moins 4 numéros parus, sans date. Louis Cance avait noté ses dates d’achat à l’époque :
N°1 : juillet 1976
N°2 : août 1996
N°3 : septembre 1976
N°4 : octobre 1976

BIBLIOGRAPHIE

N°1 à 4 : Le petit monde de Pat (suite) – 30 pl. Reste à suivre.

N°1 à 4 : Nina l’orpheline (suite) – 22 pl. Fin au n°4.

N°1 : Premier vol (Flying Start) – 16 pl.
Cette série a été fournie par l’agence Bardon Art, avec comme référence JACKY n°1.

N°2 : Donne moi ma chance (Call me Lucky !) – 20 pl.
Paru dans TINA du n°9 (3.3.1973) au n°18 (5.5.1973). Dessins de Santiago Hernández Martín.

N°3 et 4 : Arrogante Catherine (Catherine Arrogant) – 39 pl.
Paru dans PRINCESS TINA sur deux épisodes :
N°12 (18.3.1972) à 17 (22.4.1972) + n°27 (1.7.1972) à 33 (12.8.1972)
Dessins de Giorgio Cambiotti et Alessandro Chiarolla.

N°4 : Baignade interdite (No Swimming Allowed !) – 4 pl. Reste à suivre
Paru dans PRINCESS TINA du n°12 (18.3.1972) au n°27 (1.7.1972). Dessins de Santiago Hernández Martín.

Sommaires prévus pour les numéros 5 à 9

Ces sommaires ont été établis d’après les fiches d’achat de l’éditeur que nous avons retrouvées (toutes les séries proviennent de l’hebdomadaire PRINCESS TINA) :
N°5 à 9 : Le petit monde de Pat (suite)
N°5 : Gipsy Girl Jo (n°21 à 30/1971)
N°5 à 7 : Baignade interdite (suite et fin)
N°6 et 7 : The Dare-Devil Drews (n°49/1969 à 12/1970 – dessins : Candido Ruiz Pueyo)
N°8 et 9 : Five Uncles for Fiona (n°3 à 16/1973 – dessins : Julio Vivas)
N°8 et 9 : The Egyptian Bracelet (n°36 à 44/1972 – dessins : Edmond)
N°8 et 9 : Clueless the Blunderdog (n°12 à 25/1972)

RELIURE ÉDITEUR
Il existe une reliure regroupant les 12 numéros de la série hebdomadaire.

SOURCES ET DOCUMENTS

Catalogue Catawiki (crédits)
Archives de l’agence Graph-Lit (factures et correspondances)

La première facture émise par l'agence Graph-Lit (23 décembre 1975)

Dans ce courrier du 20 janvier 1976, l’agence Graph-Lit soumettait plusieurs séries à Liliane Maurer
Plusieurs des séries commandées ne seront pas utilisées

Ces diverses commandes ne donneront lieu à aucune publication

Sous son nouveau label de New.Édition, Liliane Maurer continue à passer des commandes

En janvier 1977, l’éditeur avait toujours l’intention de poursuivre ses activités

Les derniers courriers retrouvés font état de difficultés financières